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28/04/2012

Au printemps les verrues plantaires apparaissent : comment s'en débarasser GRATUITEMENT

Fausse solution qui coûte cher "Vous voulez agir vite et franchement, la cryothérapie, autrement dit, "brûler" la verrue par le froid est ce qu'il vous convient de mieux.

La solution GRATUITE et écologique : Cueillir au bord du chemein la plante à verrue ou dite en terme technique chélidoine

"Différentes plantes ou arbres sont connus entre autre pour l'intérêt de leur sève dans le traitement des verrues.

verrue et chélidoineL'une des plantes la plus facile à trouver: le pissenlit. Il suffit de casser sa tige pour qu'un suc laiteux en sorte. Il faut alors en appliquer sur la verrue une fois par jour pendant 5 à 7 jours.

La chélidoine est une plante médicinale utilisée en usage local contre les verrues. La chélidoine, appelée également herbe aux verrues, est une plante très répandue au bord des chemins et dans les vieux murs. On utilise sa sève en applications répétées chaque jour sur la verrue. Le latex est de couleur jaune orangé et est très irritant pour la peau et les yeux. Attention, donc, d'appliquer la sève uniquement sur la verrue et de bien se laver les mains pour éviter les irritations ! Après plusieurs jours de traitement, la verrue se dessèche et disparait progressivement.

Le figuier qui pousse dans les régions méditerranéennes est intéressant aussi pour traiter les verrues. Quand on casse une tige de figuier, il en sort un suc laiteux qu'on applique sur la verrue 2 fois/jour. En séchant, ce suc prend l'aspect d'une pellicule qui recouvre la verrue comme un vernis. Dans le langage courant, on appelle ce suc du lait de figue. Comme pour la chélidoine, faites attention à la peau saine car ce latex est très irritant pour la peau." extrait sos-verrue

23/04/2012

Le perchloréthylène sera progressivement interdit dans les pressings

Le perchloréthylène est un solvant largement répandu dans les pressings et les laveries automatiques disposant de machines à nettoyage à sec. Suite à des intoxications et aux alertes lancées par les associations, le gouvernement s'engage à interdire progressivement son utilisation.

 

Le perchloroéthylène est un solvant toxique encore utilisé dans plus de 90% des pressings (cancérogène, mais aussi neurotoxique, hépatotoxique et néphrotoxique). Or, il est à l'origine d'intoxications chez les travailleurs et les riverains. comme en témoigne celui de Mme Bernard à Nice en 2010 pour lequel le gérant du pressing a été mis en examen début 2012.

 

En effet, en cas d'exposition fréquente et intense, le perchloréthylène[1] peut se révéler toxique pour les reins et le système nerveux, et provoquer des irritations des yeux et des voies respiratoires, ainsi que des vertiges et des nausées.

 

Des campagnes de contrôles des pressings sont diligentées depuis 2008 par l'inspection des installations classées, sous l'autorité du ministère de l'Ecologie. Les contrôles sont systématiques en cas de plaintes des riverains et débouchent, en cas de non conformité grave, sur des mesures pouvant aller jusqu'à la suspension des installations.

 

Le ministère de l'Ecologie a mis en consultation, fin 2011, un projet d'arrêté ministériel encadrant les installations de nettoyage à sec utilisant du perchloroéthylène. Ce document prévoit notamment dans sa version actuelle :

  • l'interdiction de toute nouvelle installation fonctionnant au perchloroéthylène située dans des locaux contigus à des habitations.
  • La suspension de l'activité des pressings si la valeur d'action rapide de 1250 μg/m3 recommandée par le Haut Conseil de santé publique est dépassée dans les appartements et locaux contigus aux pressings.
  • L'arrêt progressif des installations existantes fonctionnant au perchloroéthylène : au plus tard au 1er janvier 2018 pour les installations n'étant pas de marque NF, au plus tard au 1er janvier 2022 pour les installations de marque NF, sauf à respecter certaines distances de rejet par rapport aux bâtiments voisins, en tout état de cause, interdiction d'exploiter une machine au perchloréthylène âgée de plus de 15 ans à partir de 2014.

Ces mesures répondent en partie aux demandes du Réseau Environnement Santé (RES) et de l'Association des Victimes des Émanations de Perchloroéthylène des Pressings (ADVEPP) extraits planeteinfo

13/04/2012

Les phtalates, ennemis de la virilité

C'est une première. Une étude parue en mars sur le site de la revue britannique Human Reproduction met en évidence que l'exposition des testicules de l'homme adulte aux phtalates - un plastifiant - entraîne une inhibition de la production de l'hormone masculine, la testostérone. Jusqu'ici, un tel effet n'avait été constaté que sur les testicules de fœtus humain ou chez le rongeur.

 

Cette preuve inédite de l'action de ce perturbateur endocrinien a été documentée par trois équipes françaises : celles de Bernard Jégou (Institut de recherche sur la santé, l'environnement et le travail, Inserm U1085, Rennes), de Daniel Zalko (Institut national de la recherche agronomique, Toulouse) et de Bruno Le Bizec (Laboratoire d'étude des résidus de contaminants dans les aliments, Ecole nationale vétérinaire, Nantes).

 

IMPRÉGNATION DE LA POPULATION

 

Les phtalates sont des plastifiants que l'on retrouve dans pratiquement tous les articles en PVC mais aussi dans l'alimentation. Des enquêtes menées dans différents pays ont détecté une imprégnation de la population, dépassant la dose journalière admissible recommandée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). De nombreuses études chez le rat ont montré que cette substance chimique provoque une atrophie du testicule, une diminution de la fertilité et des malformations chez le rongeur au stade fœtal.

 

Lorsque le concept de perturbateur endocrinien a émergé il y a une vingtaine d'années, il s'appliquait aux composés mimant - sur les hommes - l'action des œstrogènes, une hormone féminine. Puis il est apparu que ce dysfonctionnement pouvait être produit par des substances contrariant les hormones masculines, les androgènes. Les chercheurs se sont alors intéressés aux phtalates reconnus comme des anti-androgènes susceptibles de perturber le développement de l'appareil génital masculin.

 

Les nombreuses études menées chez le rat, au stade fœtal ou avant la puberté, ont en effet démontré, dès la fin des années 1990, que l'exposition aux phtalates pouvait inhiber la synthèse de testostérone par les testicules et entraîner des anomalies de l'appareil génital. Chez les rats déjà pubères, les phtalates provoquent une diminution de la production de spermatozoïdes.....

 

 

 

extraits lemonde

Les phtalates, un usage multiple

Utilisation: Les phtalates sont des plastifiants que l'on trouve dans nombre d'articles en PVC, qu'ils soient rigides, semi-rigides ou souples: ballons, bottes en plastique, rideaux de douche, tuyaux, textiles imperméables, matériel de perfusion, etc. Ils sont aussi utilisés dans les peintures, les encres ou les cosmétiques. Les phtalates peuvent être également présents dans des produits laitiers.

 

Contamination: Les expositions se font par voie d'inhalation, d'ingestion et par le contact cutané. Le fœtus peut être exposé inutero.

 

Réglementation: Une directive européenne, révisée à plusieurs reprises, a interdit les phtalates dans les jouets et objets de puériculture (anneaux de dentition par exemple) destinés aux enfants de moins de 3 ans. L'Europe les a également bannis des films alimentaires, mais ce n'est pas le cas dans beaucoup d'autres pays.

02/04/2012

La nocivité des pesticides sur les abeilles devient incontestable

Plus la recherche scientifique avance, moins il devient possible de contester la nocivité des pesticides sur l'environnement. Pour son rôle d'éclaireuse en territoire de plus en plus miné, l'abeille a déjà fait l'objet de nombreux travaux.

 

Elle a droit cette fois à deux études publiées dans la revue Science du jeudi 29 mars, inédites par la technologie retenue et parce qu'elles ont l'une et l'autre opté pour des conditions réalistes plutôt que pour des expériences de laboratoire. Et toutes deux soulignent l'impact de la famille d'insecticides la plus répandue dans le monde : les néonicotinoïdes, qui agissent sur le système nerveux central des insectes.

 

L'équipe française - codirigée par Mickaël Henry, de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), et Axel Decourtye, écologue pour le réseau des instituts des filières agricoles et végétales (ACTA) - a placé avec de la colle à dent une minuscule puce de radio-identification (RFID) sur le thorax de 653 abeilles mellifères.....extraits lemonde