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11/02/2009

FACEBOOK, attention danger

Environement humain (suite)

Commentaires : C'est une drogue dont on a du mal à se défaire et toutes les informations personnelles sont inscrites à vie..... Eloignez-vous de ce produit au plus vite et surtout ne mettez RIEN SUR VOS PROCHES SANS LEUR ACCORD (enfants en particulier)

et ce n'est pas l'accord signé ce jour qui change quoi que ce soit :

""Dix-sept sites de socialisation en ligne actifs en Europe, dont Facebook et MySpace, ont signé un accord, mardi 10 février, visant à limiter les risques pour les mineurs, a annoncé la Commission européenne.

Les sites signataires sont Dailymotion, Facebook, Google/YouTube, Microsoft Europe, MySpace, Yahoo! Europe, Netlog, Arto, Bebo, Giovani.it, Hyves, Nasza-klaza.pl, One.it, Skyrock, StudiVZ, Sulake/Habbo Hotel et zap.lu.""......

extrait le Monde du 10/02/09

  • Facebook non merci, par Alexis Altazin

J'ai tenu un site Web perso (ca ne s'appelait pas encore un blog) depuis 1996. Avec l'arrivée de Google, du tout-gratuit-si-on-peut-t-inonder-de-pub-ciblée, je me suis rendu compte de ce que l'on pouvait faire avec les informations publiques. Oui, lorsque j'allais rencontrer de nouveaux partenaires de travail, ça m'est arrivé de les "googler" – je faisais une recherche sur eux. Histoire de les connaître et de briser la glace. Quand on voit tout ce qu'on peut trouver de public (et je ne parle pas de ce que des hackers peuvent trouver avec leurs outils warez) sur tout un chacun, je préfère garder mes données pour moi, utiliser un site de partage limité et sécurisé, et que je contrôle seul. Alors Facebook, je connais le concept mais j'évite. Qui sait, mon prochain employeur n'apprécie pas forcement certains de mes péchés de jeunesse, ou ne voudra simplement pas prendre le risque. Mieux vaut un casier jud... – pardon Facebook – vierge que d'avoir à s'expliquer sur tel ou tel détail.

  • Un outil qui peut être dangereux, par François Coste

Ma compagne et moi avons récemment mis fin à notre relation et si nous ne l'avons caché à personne nous ne voulions pas que nos amis et notre famille l'apprennent via Facebook. Nous souhaitions modifier les informations personnelles qui indiquaient que nous étions en couple, mais discrètement. Pendant deux jours, j'ai parcouru les forums afin de savoir comment changer ce statut sans lancer une alerte générale. J'ai suivi les explications et recommandations que j'avais glanées mais en pure perte : notre rupture a ainsi été publique malgré nous, et nous avons ressenti une réelle intrusion dans notre vie privée.
Par exemple, on peut ne pas avoir envie d'informer l'ensemble de ses collègues qu'on traverse une crise personnelle majeure. Il devrait être plus simple de modifier ses informations personnelles une fois que l'on a pris conscience de ce problème. Malheureusement, la manière dont Facebook est conçu incite à publier ce type d'informations tout en rendant certaines manipulations qui permettraient de les protéger par la suite très complexes (il faut par exemple vraiment savoir où se rendre dans les options pour ne pas retrouver son profil en résultat de recherches Google). Je ne vois plus Facebook avec le même regard aujourd'hui.

  • Fonctionnellement génial, inintéressant dans l'utilisation que chacun en fait, par Stéphane Aboab

Voilà, comme tout, cela va finir par lasser. Pendant une longue période c'est sympa de savoir qu'un tel s'est gratté le nez ou qu'un autre a mis son pull rouge, mais bon les informations finissent par être d'un banal déconcertant. En effet, on est à la limite entre le blog et la messagerie instantanée. Le blog permet de figer un témoignage, la messagerie instantanée permet d'exprimer immédiatement les futilités du moment. Donc, si on s'amuse à figer des futilités, cela devient d'un navrant.
Car oui, même si vous avez 100, 200, 300 "amis", 95 % des informations diffusées par chacun d'entre nous et à découvrir sont des banalités de tous les jours.
Facebook n'a d'intérêt que pour le partage des médias (existait déjà, ex. Google Picasa), rester en contact avec une personne éloignée pour suivre son aventure et lui poser des questions (existait déjà, ex. les blogs, les e-mails), discuter en live avec ses amis (existait déjà, ex. MSN), etc... Cependant, regrouper toutes ces facettes dans un même outil reste LE point fort de Facebook. Mais bon, mis à part quelques albums photos, la plupart des gens n'ont finalement pas grand-chose d'intéressant à raconter. Mais est-ce vraiment le but de Facebook : être intelligent, source de débat, intéressant ? Pas sûr...

  • Adieu Facebook ,! par Thierry Milherou

Facebook est une vaste fumisterie, j'y ai adhéré trois mois avant de me rendre compte que cela ne m'apportait absolument rien. Comme beaucoup d'autres, il m'a suffit de deux minutes pour organiser mon "suicide numérique" et décrocher de ce site chronophage, et cela ne me manque aucunement. Si on mettait bout à bout toutes les minutes perdues par les millions d'utilisateurs, on aurait un capital temps qui permettrait sûrement de lancer de grands projets ! A cela s'ajoute une ergonomie désastreuse, un site moche, à l'affichage mal conçu, et où l'on se perd en gadgets et notifications abrutissantes. J'ai du mal à comprendre le succès et l'engouement suscités. Je suis peut-être déjà trop vieux.

  • Facebook en toc, par Papillon

Je me suis inscrite sur Facebook et me suis rapidement désinscrite. Facebook n'est pas un moyen de communication mais un réseau dont il faut absolument faire partie : je suis fondue dans la masse et je ne vois jamais les gens que je prétends connaître mais c'est pas grave. Facebook c'est le règne de l'apparence. Ci-dessous, un texte de Paul Hervé Parsy sur l'artiste poète humaniste, vivant même mort, l'excellent Robert Filliou :

"A l'heure où les réseaux électrotechniciens voudraient faire croire à l'arrivée d'un nouvel âge de la communication entre les hommes, comment ne pas penser au rêve de l'Eternal Network que Robert Filliou voulait peu à peu tisser sur la planète Terre, dont l'horizon se serait aboli dans une fusion poétique de l'Orient et de l'Occident. Mais les principaux outils auxquels il recourait étaient tout simplement l'Imagination et l'Innocence, et cela ne l'empêchait pas de dire bonjour à son voisin, surtout à son voisin. Aujourd'hui, crispé sur sa machine, rivé à ses écrans, l'homme n'en finit pas de dresser des murs de silence, pour mieux oublier sa solitude, troublée par la pauvre lueur des scintillements cathodiques."

 

extrait LEMONDE.FR | 06.02.09

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