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05/09/2008

Le Modem, un parti en transition,

Analyse

Le MoDem, un parti en transition, par Patrick Roger

LE MONDE 04.09.08

points essentiels extraits

"La mutation de l'ex-UDF, formation centriste arrimée à la droite, vers le Mouvement démocrate (MoDem), alliance regroupant des sensibilités venues d'horizons divers, est loin d'être achevée.

....Une étude inédite réalisée par l'IFOP sur la base des résultats des élections cantonales - plus pertinentes que le scrutin de liste municipal - permet de répondre à ces interrogations.

...Le constat est sans ambiguïtés : le MoDem prend plus à la droite et redonne davantage à la gauche. "Le MoDem a affaibli la droite au premier tour en exerçant une concurrence plus efficace envers l'UMP qu'envers le PS. Et, au second tour, les reports ont majoritairement été orientés vers la gauche, même si la droite en a aussi reçu une part non négligeable, note Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion de l'IFOP. Tout se passe comme si une fraction significative de l'électorat de centre droit et d'un électorat flottant, jusqu'à présent plutôt orienté à droite, s'était détournée au premier tour de l'UMP au profit du MoDem puis avait franchi au second tour un cap en basculant à gauche. Le vote MoDem aurait en quelque sorte servi de sas vers la gauche pour une partie de l'électorat centriste."

"GLISSEMENT VERS LA GAUCHE"

On peut toutefois estimer que ce "glissement de l'électorat charnière vers la gauche" est une des raisons de la défaite de la majorité présidentielle aux élections municipales et cantonales et explique en partie pourquoi elle avait enregistré au second tour des élections législatives de juin 2007 un moindre succès que ne le lui laissaient espérer ses scores du premier tour : ses réserves de voix se sont amenuisées.

....En annonçant entre les deux tours de l'élection présidentielle qu'il ne voterait pas pour M. Sarkozy, M. Bayrou avait dérouté une partie de son électorat et provoqué la fuite de ses élus. Il continue cependant de bénéficier d'un fort capital de sympathie, que n'ont pas affecté - au contraire - ses prises de distance répétées avec l'hôte de l'Elysée. Mais la sphère d'influence du MoDem n'est plus celle de l'UDF."

voir aussi Samuel Potier (lefigaro.fr), avec AFP
05/09/2008

Peillon pour une alliance PS-MoDem au pouvoir

http://www.lefigaro.fr/politique/2008/09/05/01002-2008090...

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