Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/02/2009

L'ONU appelle le G20 à lancer un "New Deal écologique"

Une excellente proposition en complément des plans de relance qui devraient être coordonnés et portés sur au moins 3% du PIB à la fois sur la consommation et de l'investissement dans un second temps en fonction de la configuration économique actuelle de chaque pays.

NAIROBI - L'ONU a réclamé lundi un "New Deal écologique mondial" pour surmonter la triple crise financière, énergétique et alimentaire, que les pays du G20 financeraient en y consacrant 1% au moins de leur PIB sur les deux prochaines années.

"Le G20 devrait considérer ces propositions lors de son prochain rendez-vous à Londres en avril", estime le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) dans une étude publiée en ouverture de son forum mondial, à Nairobi.

"Relancer l'économie mondiale est essentiel mais des mesures centrées sur ce seul objectif ne garantiront pas un succès durable", insiste l'étude intitulée "Un New Deal écologique mondial".

Au sein du G20, les Etats-Unis, l'Union européenne et les pays riches de l'OCDE devraient sur les deux prochaines années consacrer "au moins 1%" de leur PIB à des programmes de réduction de leur dépendance aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) fortement émettrices de CO2, l'un des principaux gaz à effet de serre.

Les pays émergents et moyennement riches du G20 - la Chine, l'Inde, l'Afrique du Sud, ainsi que Corée du Sud ou Turquie - devraient en faire autant "dans la mesure du possible", estime encore le PNUE.

Quant aux pays en développement, ils devraient faire ce qu'ils peuvent en ce sens mais aussi consacrer "au moins 1% de leur PIB à des programmes d'amélioration du service et du traitement de l'eau pour les pauvres".

"Il ne s'agit pas seulement de mettre en place une économie plus verte", prévient le PNUE. "Mais aussi de répondre à ces menaces imminentes que sont le changement climatique, l'insécurité énergétique, la pénurie croissante d'eau douce, la détérioration des écosystèmes et par dessus tout, la pauvreté qui empire".

Les chefs d'Etat du G20, qui rassemble pays du G7 et principales économies émergentes, se retrouvent le 2 avril à Londres pour dégager les grandes lignes d'une réforme du système financier face à la crise actuelle.

(©AFP / 16 février 2009 11h14)