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21/04/2010

Les Français de plus en plus allergiques

Eternuements, nez qui coule, yeux qui piquent, urticaires... pour des milliers de Français, l'arrivée du printemps n'est pas qu'une bonne nouvelle. Environ 25 % de la population est allergique, contre 4 % il y a quarante ans, soit 18 millions de personnes, dont 12 millions de rhinites allergiques et 3 millions d'asthmatiques. Un Français sur deux pourrait être touché en 2015, selon l'Association de recherche clinique en allergologie et asthmologie (Arcaa). L'allergie, classée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au quatrième rang des maladies chroniques, a doublé en vingt ans.

Comment expliquer cette hausse ? Principaux facteurs explicatifs, l'environnement extérieur, notamment la pollution atmosphérique, le mode de vie, avec des appartements plus confinés, le tabac, les acariens, les composés organiques volatiles (COV), substances chimiques présentes dans les peintures, meubles, etc.

Les allergies alimentaires progressent elles aussi. Elles touchent 6 % des enfants de moins de 15 ans, entre 2 % et 3 % de la population générale. Les symptômes sont variés : troubles digestifs, cutanés (urticaire, oedème de Quincke, eczéma), respiratoires (rhinites, asthme), jusqu'au choc anaphylactique (qui peut entraîner la mort). "Les formes sévères sont en augmentation", explique le pneumologue Frédéric de Blay, président de la Société française d'allergologie (SFA). Certes, la plupart des allergies sont légères, mais on compte 2 000 morts par asthme tous les ans, rappelle l'allergologue Isabelle Bossé, présidente du Syndicat français des allergologues (Syfal) et de l'Arcaa.

La croissance des allergies alimentaires trouve ses causes dans "la grande diversification des aliments et leur industrialisation qui ont augmenté la présence d'additifs", selon l'allergologue Dominique Château-Waquet, auteur de Et si c'était une allergie (Presses du Châtelet). Certains avancent aussi une diversification trop précoce de l'alimentation des bébés. "Les gens vivent dans un environnement de plus en plus propre et désinfecté. Du coup, on n'a plus de parasitose, c'est une hypothèse", avance Jean-Pol Dumur, allergologue à Aix-en-Provence.

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